Ordre du jour
· Rapport d’activité
· Bilan financier
· Qu’est qu’une AMAP, quels en sont les principes fondamentaux ?
· Renouvellement du CA
· Pique-nique, grillades
1- Rapport d’activité
L’association appam’AMAP se porte bien ; avec 39 adhérents et 11 producteurs, elle consolide ses relations avec les producteurs et renforce les liens entre les familles et entre les producteurs et les familles.
Elle est adhérente au réseau des AMAP Midi-Pyrénées.
Elle poursuit ses relations avec les associations ariégeoises, avec le Civam-bio et la Chambre d’agriculture.
LA SOLIDARITÉ AVEC LES PRODUCTEURS
Le gel et la neige
En février, 15 jours de gel et de neige ont fortement perturbé le travail des producteurs : canalisations d’eau gelées, chemins impraticables, œufs à ramasser toutes les deux heures pour qu’ils ne gèlent pas…
Certaines livraisons ont du être modifiées ou supprimées.
Maraîchage
6000 plants de poireaux ont été plantés par des amapien-nes courageux-ses, en juillet chez Angel.
La convivialité
A la ferme
Nous avons vécu des moments de partage chaleureux lors de plusieurs journées passées sur les fermes :
- La visite des vergers de Ressègues le 18 juin 2011 ainsi que des vergers de poires et de kiwis.
- Atelier « pressage des pommes » aux vergers de Ressègues le 22 octobre 2011
avec le repas annuel, samedi soir 21 janvier 2012 au café de l’étrier et entièrement cuisiné par Domi et son équipe (patrice, Françoise, ++) et uniquement avec les produits de nos producteurs.
la communication
Le logo, Les tracts et affiches
Il faut penser à les utiliser.
le site : apam-amap.org. On y trouve :
- La vie de l’appam’AMAP (les CR des réunions de bureau, CA, AG, les pique-niques, les visites de ferme…) mais aussi notre vie avec les autres (réseau MP, consom’acteurs ariégeois,…).
- La vie de nos fermes, les colis, les contrats, le planning de distribution.
- Les évènements et les informations liés aux thèmes intéressants les amapiens.
- Et bien d’autres choses.
LA VIE DE L’ASSOCIATION
- Des réunions de bureau ont eu lieu environ tous les trois mois.
- L’AG d’automne (à la maison des associations de Pamiers) a préparé l’année 2012 avec les producteurs et a élu un nouveau trésorier : Jean-Louis Demachy, Emmanuelle Gayraud étant démissionnaire.
Les familles
Le nombre de familles reste stable autour de 40, avec un renouvellement de 5 à 8 familles chaque année. Nous n’arrivons pas à augmenter le nombre de familles malgré les souhaits des producteurs. Les nouvelles familles arrivent par copinage ou par internet.
Le local
Après plus d’un an de recherche de local, nous avons abandonné et nous profitons de la cuisine du jeu du mail mis à notre disposition par la mairie de Pamiers.
Les finances
Le trésor public a refusé que les adhérents puissent bénéficier d’une déduction sur les impôts de 66% du montant de la cotisation.
LA PARTICIPATION AUX EVENEMENTS, AUX REUNIONS
Avec la chambre d’agriculture, le CIVAM –bio..
- un forum le 26 janvier 2011 organisé par le chambre d’agriculture a abouti par la création de plusieurs autres associations de consomm’acteurs.
La tenue de stands
- Le bureau pense que la présence aux manifestations est relativement inefficace (surtout par rapport à l’investissement temps) et nous n’avons participé officiellement à aucune manifestation.
- il faudrait plus cibler nos actions sur les évènements de Pamiers (voir projets)
LE RESEAU AMAP Midi-Pyrénées
L’appam’AMAP était présente à l’AG du réseau en 2010 mais pas à celle de 2011 (neige).
Le réseau est l’acteur principal de l’essaimage et son aide est précieuse.
Claire a créé une AMAP sur Montgailhard.
Des contrôles pouvant être effectués par la DGCCRF, il convient de vraiment respecter les régles AMAP.
Les producteurs
Deux nouvelles productrices nous ont rejoints :
- Gastronomie végétale – tout plein de plantes nous sont proposées sous forme de tisanes, huiles, pestos depuis l’été 2011 par Delphine et Noël. Nicole est référente.
- Fromage de brebis – celui-ci démarre en 2012 avec Katrin Deridder. Manue est référente.
Et tous les anciens :
- viande - Bart de Smet est notre fidèle producteur de viande bovine et ovine ; son exploitation est passée « bio ».
- Poulets oeufs – Hélène et Mathias Baumgartner (de Gaillac Toulza) élèvent des poulets bios et produisent des œufs bios.
- poisson - les truites bios des Viviers Cathares et bien d’autres poissons nous arrivent prêts à manger ou à congeler.
- Fruits –Jean Suau, arboriculteur bio (à Montaut) produit des pommes, pèches… et nous livre également farine, huile.
- Produits laitiers –M.-T. Storms (de Cérizols) nous apporte des fromages, yaourts…
- Fromage de chèvre –Marc et Audrey Vaillant (de Montjoie) nous fournissent leurs merveilleux fromages de chèvres. Les prix étaient trop faibles en 2010 pour dégager des bénéfices et ont donc été augmentés en 2011.
- Pain – Laurent Festaz, boulanger bio (à Campagne sur Arize) nous cuit différentes sortes de pain.
- porc noir gascon – Alain Salcedo nous livre deux fois par an, des colis de porc savoureux.
- Confiture – des confitures délicieuses de petits fruits et autres avec François Platel (de Pailhès).
- Le maraîcher – depuis janvier 2011, Angel Alègre, est notre maraîcher (à Pailhès).
La fourniture de tous ces colis correspond à un chiffre d’affaires d’environ 55 000 €.
2- Rapport financier
Cette année 2011, nous n’avons pas obtenu de subvention de la mairie de Pamiers mais celle-ci met une salle à notre disposition pour la distribution.
Les adhésions appam’AMAP et réseau sont toutes les deux collectés par l’association ; celles du réseau sont ensuite reversées (dépenses)
37 adhérents ont cotisé pour 895 € dont 510 € reversés au réseau. (Jean-Louis explique la difficulté compte tenu que le renouvellement des cotisations pour la prochaine saison se fait par anticipation en saison de saison écoulée. )
Un compte en banque est ouvert à la banque postale de Pamiers.
Le rapport moral est voté à l’unanimité
Le bilan financier est voté à l’unanimité
3- Qu’est qu’une AMAP, quels en sont les principes fondamentaux ?
« Au fil des saisons, les adhérents viennent, restent dans notre association ou en repartent, certains s’expriment, donnent leur impressions sur les paniers, sur le fonctionnement de l’AMAP et nous questionnent. Pour répondre, et assumer notre rôle de référents, de membre actif, nous en venons finalement à nous poser des questions dont les réponses sont la plupart du temps clairement établies dans les principes fondateurs des AMAP. Cela signifie d’une part que nous oublions progressivement les notions de base qui nous ont servi à lancer cette expérience il y a 5 ans, et d’autre part que nous ne sensibilisons pas assez les nouveaux venus. Cette dérive conduit manifestement à l’éclosion d’un certain nombre de regroupements de consommateurs en Ariège identifiés en tant qu’AMAP, alors que ce ne sont que des groupements d’achat. Il ne s’agit pas de stigmatiser ces filières de vente hybrides de l’AMAP, elles existent et représentent donc forcément un intérêt pour les consommateurs et les producteurs. Cependant, il faut les identifier, et rappeler en quoi une AMAP est différente de par l’engagement mutuel qu’elle représente entre consommateurs et producteurs ».
La parole a été donnée aux producteur lors de cette AG afin d’évoquer les principes fondamentaux de l’AMAP au travers de leur propre expériences.
Jean (arboriculteur à Montaut) :
· La notion qui doit servir de base à la mise en place du partenariat entre un producteur et des consommateurs est « la part de récolte ». Le paysan, que ça production soit entièrement dédiée ou non aux AMAP, attribue une part de sa récolte à un amapien afin qu’elle subvienne à ses besoins alimentaires. Il s’agit d’en définir le prix, celui-ci ne dépendant que des coûts de production et non des prix du marché. L’amapien recherche la garantie que son produit est cultivé dans de bonnes conditions sanitaires et sociales, mais il ne doit pas perdre de vue que son investissement soutient avant tout un projet agricole rendu possible par cet engagement. Par exemple, la culture des pêches bio est un vrai challenge compte tenu de la fragilité des arbres, et la première année a généré une production de faible qualité mais beaucoup d’enseignements en contrepartie. Aucun arboriculteur, écoulant ses fruits dans le circuit de vente conventionnel de pourrait se permettre d’investir dans un tel projet sans la garantie d’un résultat immédiat.
· La composition du panier doit tenir compte de l’inertie de la production, en arboriculture, la récolte ne commence que 4 ans après la plantation. C’est en cela que l’AMAP se différencie des autres modes de vente, l’engagement des amapiens soutient le producteur dans sa démarche à court et long terme.
· Un petit point sur les labels bio : les labels ont incontestablement organisé la filière bio et ont donné les moyens aux chercheurs de fournir des outils techniques efficaces aux exploitants. Mais l’expansion du marché du bio a aiguisé les appétits et a progressivement eu raison des bonnes intentions du départ. La production bio, et plus particulièrement à l’étranger, se résume aujourd’hui au jeu du « pas vu, pas pris », à une tricherie organisée aux contrôles et à l’utilisation des produits phytosanitaires non détectables et non homologués.
Bart (éleveur à St Martin d’Oydes) :
La part de récolte doit effectivement servir de base à l’élaboration du partenariat. Même si cela est moins évident à mettre en place pour les producteurs qui transforment leur produit brut (laitages par exemple), la part de récolte doit être une piste de réflexion. Bart défend sa démarche qui consiste à ne pas céder aux campagnes de vaccinations obligatoires comme cela a été le cas lors de l’épidémie de fièvre catharale car des effets secondaires néfastes de ces vaccins ont été observés.
Son partenariat avec l’AMAP lui a permis de continuer à travailler en occultant la pression des services sanitaires.
Angel (maraicher à Pailhès) :
Angel est cuisinier de métier, il défend les valeurs du gout et du terroir. L’AMAP lui a permis de se lancer dans l’activité du maraichage dans de bonnes conditions et soutient sa démarche paysanne visant à utiliser des méthodes respectueuses de l’environnement pour cultiver des légumes de qualité et diversifiés. La proximité avec les consommateurs, leurs impressions, leur soutien ont quelque chose de valorisant et d’encourageant dans cette activité difficile au quotidien.
Marie-Thérèse et Bert-Jan (éleveurs à Cérizols) :
Marie-Thérèse remercie le groupe de soutenir son projet, ce partenariat facilite le développement de la ferme et la vente y plus aisée et plus régulière que sur les marchés ou en vente directe qui est très saisonnière.
4- Renouvellement du CA
Odile, David et Jean-louis renouvellent leur candidature aux postes de présidente, secrétaire et trésorier pour 1 an. Alice souhaite rester membre actif. Ils sont élus à l’unanimité. Les producteurs et les référents font partie par défaut du CA.
4- Pique-nique, grillades
L’excédent de participation des amapiens au repas de la nouvelle année, a permis d’acheter les grillades à Bart afin de conclure cette journée par un repas convivial. Nous remercions Bart et Bérangère pour leur accueil.
