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L'histoire

Bart a 14 ans en 1978, quand ses parents arrivent de Belgique pour s’installer comme agriculteurs en Ariège sur la commune d’Escosse. Mais pour Bart dont la langue maternelle est le flamand, l’atterrissage au collège puis au lycée de Pamiers va s’avérer difficile. Il se forme à l’agriculture par étapes successives et débute sa carrière professionnelle comme salarié dans une coopérative agricole. Puis il devient négociant en viande après avoir fait un stage auprès d’un groupe d’éleveurs d’un CIVAM Bio pour organiser un circuit de vente directe.

En 2005 il décide de franchir le pas et de s’installer lui même comme éleveur, à Saint-Martin-d’Oydes où il possédait déjà une maison. Familiarisé avec les circuits de la bio et de la vente directe, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers le mouvement des Amap pour commercialiser sa production.

Mais pour Bart, sensible et exigeant, le métier d’éleveur n’est pas toujours facile à assumer, surtout lorsqu’il s’agit d’emmener à l'abattoir une bête qu’il connaît parfois depuis plusieurs années et qui lui fait confiance. La conduite de son exploitation est donc principalement axée sur le bien-être de ses bêtes avec la qualité comme objectif plutôt que la productivité.

La ferme

La ferme de Montplaisir comprend 50 hectares de prés (dont une partie en fermage) auxquels vont s’ajouter au sein du GAEC, les 100 hectares cultivés par Gwendoline.

Le cheptel compte entre vingt et vingt-cinq vaches et deux taureaux, de races gasconne et limousine. Les vaches sont intégralement nourries à l’herbe, dans les prés chaque fois que le temps le permet, au foin dans l’étable pendant les mois d’hiver.

Respectueux de ses bêtes et de leur rythmes naturels, Bart attend qu’elles aient entre trois et quatre ans pour les faire saillir. Elles ne reçoivent bien entendu ni vaccins, ni antibiotiques, la ferme étant certifiée Bio.

Un grand et spacieux bâtiment d’élevage dont le toit couvert de panneaux photovoltaïques a permis d’amortir le coût, offre aux bêtes quatre fois plus d’espace que la norme habituelle, contribuant ainsi également à leur bien-être.

Comme tous les éleveurs, Bart a besoin des aides européennes de la PAC pour équilibrer son activité économique que les cours de la viande, même en bio, ne permettent pas à eux-seuls de rémunérer.

La production

La viande que Bart fournit aux Amap de Pamiers, Colomiers et Saverdun (plus un peu de vente à la ferme) est issue de l’abattage d’une douzaine de bêtes par an, soit six veaux et six bêtes adultes.

Les veaux ont entre six et huit mois et les bêtes adultes sont choisies en fonction de critères de sélection qualitative.

Mais bien que l’abattoir de Pamiers que Bart fréquente depuis plus de trente ans, présente toutes les garanties d’un travail respectueux des animaux, c’est pour Bart un véritable crève-cœur de les y emmener.

Très sensible aux débats qui traversent aujourd’hui notre société sur le bien-être animal et la consommation de viande, Bart serait heureux de pouvoir en discuter un jour avec les amapiens de Pamiers.

La viande est ensuite découpée en conditionnée à l’Atelier de Découpe du Pays d’Olmes, une SCOP réunissant quatre bouchers et bouchères à côté de Lavelanet.

A ce sujet il est important de préciser que la découpe à destination de colis (qui s’est améliorée depuis les débuts) ne peut pas pas de faire de la même manière que pour une vente au détail chez un boucher.

Le panier

Les contrats avec Bart permettent de choisir entre un colis de 3 kg pour 50 €, 6 kg pour 95 € ou 8 kg pour 120 € (quantité de bœuf ou de veau en fonction de la production) par distribution. Il se compose des morceaux choisis par le.la consommateur.trice suivant un tableau de découpe joint au contrat lors de sa signature.

Il peut s'agir par exemple de pièces à rôtir, de rôtis, de steak hachés, de bourguignon, de blanquette etc.

Ferme de Montplaisir

Bart DE SMET
Ferme Bel Air
09100 ST MARTIN D'OYDES