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LA FERME DE PLEYCHOU


Ce vendredi 10 juillet 2009, nous sommes allés visiter, Nicole et moi, la ferme de Pleychou (le plateau en patois), sur les hauteurs de Teule, hameau de Montjoie en Couserans.

Elle est exploitée par Audrey Vaillant originaire de Savoie, et Marc Latarge, originaire de Cote d’Or. (Ils se sont connus en faisant les vendanges en Beaujolais).

Le domaine et le bâtiment de la ferme sont loués à un agriculteur du coin. Sur un total de 35 hectares, il y a 9 hectares de prés ; le reste est constitué de forêts de feuillus (frêne, chêne, bouleau, aulne, houx, merisier, ….) et de ravins.
Audrey, passio
nnée par les chèvres, a suivi une formation fromagère par l’AFFAP.

Ils sont arrivés à image2Pleychou en novembre 2007, en provenance du Vicdessos, avec une dizaine de chèvres et quelques chevrettes.
La première année, ils l’ont passée dans une yourte, car les bâtiments, inhabités depuis longtemps, étaient encore en cours de restauration.
Actuellement, l’eau courante provient du captage d’une source en amont ne faisant pas partie du domaine ; image3elle a été analysée et est parfaitement potable. Pour encore plus de sécurité, elle est micro filtrée et passe par un filtre UV. Une deuxième source, à l’intérieur du domaine, est en cours de captage et
remplacera à terme la première.


Le troupeau est
composé de chèvres de race alpine croisée. Il y a 33 adultes, dont 25 laitières, 14 jeunes, un bouc adulte (qui passe l’été au milieu des brebis, car on n’a pas encore besoin de ses services !), et un bouc de 6 mois.

Le troupeau est gardé par un magnifique Patou, nommé Gaïa, et qui prend son rôle très au sérieux. Un Border Colley reste à la ferme, et a la charge de rassembler le troupeau pour chaque traite.

Ils possèdent aussi quelques brebis qu’ils élèvent
pour la viande, et une vache, qui n’est pas en ce moment sur l’exploitation car elle séjourne dans un troupeau avec un taureau (!).


La production de lait par tête varie de 1 à 2,5 litres selon l’âge des chèvres et la saison.
Audrey et Marc font (manuellement) une traite par jour, à partir de 7 heures du matin. Au préalable, les pis des chèvres sont lavés avec une teinture mère de Calendula ; de manière générale, les bêtes sont soignées par homéopathie et avec des huiles essentielles . image6
Les fromages sont fabriqués dans une pièce réservée exclusivement à cet usage. Cette pièce est isolée du reste de la maison par une porte et un grand rideau ; elle est agencée ainsi : une table de réalisation et d’égouttage et une armoire fromagère frigorifique (à température et hygrométrie constante).image8

Il faut environ un litre de lait pour fabriquer un fromage. Le caillage se fait avec de la présure de chevreau, et du petit-lait. Un fromage frais pèse environ 150 g et diminue encore avec le séchage.

Une laiterie plus moderne est en projet. Les plans sont faits et une subvention devrait permettre de couvrir 50 % du projet, le reste sera financé par un emprunt et beaucoup de petits fromages devront être vendus pour le rembourser ! C’est pourquoi Audrey et Marc sont intéressés  par le système amapien qui leur permettrait de mieux gérer leurs futures échéances.
Cette nouvelle laiterie sera conforme à l’ensemble des normes  CE d’hygiène et comportera en plus une cave d’affinage leur permettant de réaliser des tommes (deux mois d’affinage minimum) ; ils pourront ainsi continuer les ventes en hiver, lorsqu’il n’y a plus de lactation pour les chèvres. Ils ont aussi en projet une nouvelle étable capable d’accueillir jusqu’à 70 chèvres.
La ferme à été certifiée Bio ; elle adhère au groupe Nature et Progrès de l’Ariège.

La production de lait de chèvre va d’avril à fin novembre. Les bêtes doivent en effet se reposer pour ne pas souffrir de carences.

Ils peuvent mettre à notre disposition des colis avec :
fromages :
·     Frais simple 150 g  (deux jours de séchage)

·     Demi sec  (15 jours de séchage)
·     Sec  (3 semaines de séchage)
Faisselle : 25 cl
Fromage frais aux herbes et aux fleurs
Lait cru




voici les coordonnées d’Audrey et Marc
Tél : 06 42 54 82 68  
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(Comme ils ne disposent que d’Internet en bas débit et par le téléphone portable, ne pas leur envoyer de courriel trop « lourd »)