Compte-Rendu du Conseil d’Administration du samedi 4 avril 2009
Ordre du jour
clarifications demandées par Marie-Cat sur :
1- notre engagement réciproque maraîchère - appam'AMAP ;
2- le rôle du réseau AMAP Midi Pyrénées ;
3- l'arrivée de nouveaux producteurs.
Après un premier appel chez Marie-Cat, on commence officiellement la réunion à 18h, en prenant l’ODJ à l’envers afin d’aborder le point 1 avec elle si elle arrive.
3. Comment recruter des nouveaux producteurs ?
Emmanuelle aborde le sujet des producteurs ayant « besoin » de nous (une AMAP étant censée soutenir un-des producteur-s) : elle comprend les craintes de Marie-Cat.
Odile : les producteurs de poulets ont déjà un réseau pour la vente de leur production, en partie dans les supermarchés du coin, mais ils fonctionnent déjà en AMAP, font partie du Réseau, et comme ils souhaitent pouvoir augmenter leur production, établir un contrat avec eux est cohérent.
Il faut voir avec Marie-Thérèse, la productrice de produits laitiers dans quelle démarche elle se situe, si elle envisage ou a déjà entamé d’intégrer le Réseau.
Claire : Marie-Cat a peut-être tiqué sur l’arrivée des producteurs de poulets car lors de la visite de son exploitation, un technicien du Réseau lui a conseillé de faire un élevage de poules pondeuses.
Bart : C’est bien un manque de dialogue qui est la source du problème d’aujourd’hui.
A mes débuts, mon rêve était de produire un peu de tout, de faire une vraie ferme, en fait. Mais tout est fait pour qu’on ait une monoproduction, et aujourd’hui, je vis de la vente de ma viande aux Amap (et des aides de l’état).
Alice : suite à une discussion avec Jean-Marc Pirlot, des Viviers Cathares, les commandes de poissons pourraient se faire sur engagements, afin d’être vraiment dans les principes de l’AMAP. En effet, Jean-Marc souhaite vendre sa production localement, et il est amené à refuser beaucoup de commandes à travers la France. Il semble sensible aux principes amapiens.
Claire : concernant François, il semble plus simple de décider de ne pas faire de contrats cette année avec lui : sa production de confitures est trop faible cette année, et il a perdu énormément d’abeilles. Nous verrons en 2010. Mais entrer au Réseau fait partie de sa démarche.
Bart : le groupe de Saverdun va commencer à changer de mode de fonctionnement cette année et faire des contrats viande car cela n’était plus gérable.
Décisions
Pour s’assurer que les nouveaux producteurs potentiels adhèrent à l’esprit des AMAP, désormais une rencontre sera systématiquement organisée, sur le lieu de production du nouveau producteur, avec les anciens producteurs et quelques membres du CA.
La décision d’inclure un nouveau producteur ne sera prise qu’ensuite.
2. A qui sert le Réseau ?
Le point a peu été abordé car tous reconnaissent l’importance du réseau et l’importance des liens producteurs – consomm’acteurs.
Aussi nous ne comprenons pas les remarques faites par Marie-Cat.
Les énormes changements du monde de la bio depuis quelques années sont signalés.
Nicole : méfions nous de ne pas devenir intégristes, en refusant d’accueillir parmi nous des gens peut-être moins motivés que nous par le côté militant de l’AMAP
David : effectivement, il ne faut pas tomber dans ce piège. Il a d’ailleurs lui-même changé depuis son arrivée dans l’appam’ AMAP, il se sent beaucoup plus concerné qu’il y a deux ans, grâce à elle.
Alice : cela est valable pour les amapiens comme pour les producteurs.
Après un deuxième appel infructueux à Marie-Cat à 18h30, nous abordons brièvement en son absence :
1. notre engagement réciproque maraîchère - appam'AMAP
Odile rappelle notre engagement de base à la création de l’appam’ AMAP, il y a deux ans : le soutien de consomm’acteurs à une maraîchère s’installant et dont la production n’aurait son rythme de croisière que dans 3 ou 4 ans.
L’engagement de l’association se fait sur plusieurs années et est basé sur la confiance réciproque, un Amapien ne s’engage que sur un an.
Lors de l’AG de 24 octobre 2008, l’association s’est engagée avec Marie-Cat sur une vingtaine de paniers pour 2009 et son engagement est rempli. (nous avons encore des familles sur liste d’attente).
Bart pointe du doigt notre travail de bénévole, ainsi que la possible frustration (laquelle ?) de Marie-Cat. Il rappelle que pour sa part, travailler en collaboration avec une AMAP lui a apporté liberté et soulagement. Il dit aussi qu’il ne faut jamais perdre le principe de base de la confiance réciproque.
Même si le poids des labels devient de plus en plus lourd, veiller à l’intégrité des producteurs, et à l’essoufflement des bénévoles.
Bart souhaitent vendre toute sa production en AMAP.
Claire : Marie-Cat semble avoir d’autres moyens de vendre sa production mais elle est néanmoins dépendante de nous.
Claire nous explique qu’elle a eu Pierre Besse (maraîcher et membre bénévole au Réseau) au téléphone, qui lui a partiellement expliqué les raisons possibles du mécontentement de Marie-Cat :
- elle n’a pas apprécié la présence de nouveaux producteurs à l’Assemblée Générale.
- et par la suite, elle n’a pas non plus apprécié l’article de La Dépêche sur l’association. Elle considère que c’est une « instrumentalisation » des producteurs.
Nous sommes tous d’accord pour trouver cette situation regrettable, d’autant plus que nous n’en comprenons pas les raisons réelles.
décisions
Malgré l’absence de Marie-Cat, le CA persiste dans son engagement auprès d’elle, mais souligne le caractère indispensable d’une rencontre afin de pouvoir discuter de tout cela face à face, pour repartir sur des bases saines et transparentes.
Pourquoi pas une rencontre chez elle, avec Bart et les membres du CA de l’appam’Amap disponibles.
Odile l’appelle ce soir.
Et Claire lui téléphone aussi, en tant que référente légumes.
David qui habite Mazères, propose de proposer à Marie-Cat d’aller régulièrement sur l’exploitation afin d’établir un contact plus étroit, prendre des nouvelles, faire des photos, s’enquérir sur place de ses difficultés ou de ses réussites… etc.
Mais avant tout cela, comment réinstaurer un climat de confiance ?
________________________________________________________________
à 17h30, chez la présidente, rue Frédéric Soulié à Pamiers.
Présents : Claire, Céline, Odile, Bart, David, Nicole, Alice, Emmanuelle.
Excusés : Didier, Candice
Le CA est levé à 19h30
Ordre du jour
clarifications demandées par Marie-Cat sur :
1- notre engagement réciproque maraîchère - appam'AMAP ;
2- le rôle du réseau AMAP Midi Pyrénées ;
3- l'arrivée de nouveaux producteurs.
Après un premier appel chez Marie-Cat, on commence officiellement la réunion à 18h, en prenant l’ODJ à l’envers afin d’aborder le point 1 avec elle si elle arrive.
3. Comment recruter des nouveaux producteurs ?
Emmanuelle aborde le sujet des producteurs ayant « besoin » de nous (une AMAP étant censée soutenir un-des producteur-s) : elle comprend les craintes de Marie-Cat.
Odile : les producteurs de poulets ont déjà un réseau pour la vente de leur production, en partie dans les supermarchés du coin, mais ils fonctionnent déjà en AMAP, font partie du Réseau, et comme ils souhaitent pouvoir augmenter leur production, établir un contrat avec eux est cohérent.
Il faut voir avec Marie-Thérèse, la productrice de produits laitiers dans quelle démarche elle se situe, si elle envisage ou a déjà entamé d’intégrer le Réseau.
Claire : Marie-Cat a peut-être tiqué sur l’arrivée des producteurs de poulets car lors de la visite de son exploitation, un technicien du Réseau lui a conseillé de faire un élevage de poules pondeuses.
Bart : C’est bien un manque de dialogue qui est la source du problème d’aujourd’hui.
A mes débuts, mon rêve était de produire un peu de tout, de faire une vraie ferme, en fait. Mais tout est fait pour qu’on ait une monoproduction, et aujourd’hui, je vis de la vente de ma viande aux Amap (et des aides de l’état).
Alice : suite à une discussion avec Jean-Marc Pirlot, des Viviers Cathares, les commandes de poissons pourraient se faire sur engagements, afin d’être vraiment dans les principes de l’AMAP. En effet, Jean-Marc souhaite vendre sa production localement, et il est amené à refuser beaucoup de commandes à travers la France. Il semble sensible aux principes amapiens.
Claire : concernant François, il semble plus simple de décider de ne pas faire de contrats cette année avec lui : sa production de confitures est trop faible cette année, et il a perdu énormément d’abeilles. Nous verrons en 2010. Mais entrer au Réseau fait partie de sa démarche.
Bart : le groupe de Saverdun va commencer à changer de mode de fonctionnement cette année et faire des contrats viande car cela n’était plus gérable.
Décisions
Pour s’assurer que les nouveaux producteurs potentiels adhèrent à l’esprit des AMAP, désormais une rencontre sera systématiquement organisée, sur le lieu de production du nouveau producteur, avec les anciens producteurs et quelques membres du CA.
La décision d’inclure un nouveau producteur ne sera prise qu’ensuite.
2. A qui sert le Réseau ?
Le point a peu été abordé car tous reconnaissent l’importance du réseau et l’importance des liens producteurs – consomm’acteurs.
Aussi nous ne comprenons pas les remarques faites par Marie-Cat.
Les énormes changements du monde de la bio depuis quelques années sont signalés.
Nicole : méfions nous de ne pas devenir intégristes, en refusant d’accueillir parmi nous des gens peut-être moins motivés que nous par le côté militant de l’AMAP
David : effectivement, il ne faut pas tomber dans ce piège. Il a d’ailleurs lui-même changé depuis son arrivée dans l’appam’ AMAP, il se sent beaucoup plus concerné qu’il y a deux ans, grâce à elle.
Alice : cela est valable pour les amapiens comme pour les producteurs.
Après un deuxième appel infructueux à Marie-Cat à 18h30, nous abordons brièvement en son absence :
1. notre engagement réciproque maraîchère - appam'AMAP
Odile rappelle notre engagement de base à la création de l’appam’ AMAP, il y a deux ans : le soutien de consomm’acteurs à une maraîchère s’installant et dont la production n’aurait son rythme de croisière que dans 3 ou 4 ans.
L’engagement de l’association se fait sur plusieurs années et est basé sur la confiance réciproque, un Amapien ne s’engage que sur un an.
Lors de l’AG de 24 octobre 2008, l’association s’est engagée avec Marie-Cat sur une vingtaine de paniers pour 2009 et son engagement est rempli. (nous avons encore des familles sur liste d’attente).
Bart pointe du doigt notre travail de bénévole, ainsi que la possible frustration (laquelle ?) de Marie-Cat. Il rappelle que pour sa part, travailler en collaboration avec une AMAP lui a apporté liberté et soulagement. Il dit aussi qu’il ne faut jamais perdre le principe de base de la confiance réciproque.
Même si le poids des labels devient de plus en plus lourd, veiller à l’intégrité des producteurs, et à l’essoufflement des bénévoles.
Bart souhaitent vendre toute sa production en AMAP.
Claire : Marie-Cat semble avoir d’autres moyens de vendre sa production mais elle est néanmoins dépendante de nous.
Claire nous explique qu’elle a eu Pierre Besse (maraîcher et membre bénévole au Réseau) au téléphone, qui lui a partiellement expliqué les raisons possibles du mécontentement de Marie-Cat :
- elle n’a pas apprécié la présence de nouveaux producteurs à l’Assemblée Générale.
- et par la suite, elle n’a pas non plus apprécié l’article de La Dépêche sur l’association. Elle considère que c’est une « instrumentalisation » des producteurs.
Nous sommes tous d’accord pour trouver cette situation regrettable, d’autant plus que nous n’en comprenons pas les raisons réelles.
décisions
Malgré l’absence de Marie-Cat, le CA persiste dans son engagement auprès d’elle, mais souligne le caractère indispensable d’une rencontre afin de pouvoir discuter de tout cela face à face, pour repartir sur des bases saines et transparentes.
Pourquoi pas une rencontre chez elle, avec Bart et les membres du CA de l’appam’Amap disponibles.
Odile l’appelle ce soir.
Et Claire lui téléphone aussi, en tant que référente légumes.
David qui habite Mazères, propose de proposer à Marie-Cat d’aller régulièrement sur l’exploitation afin d’établir un contact plus étroit, prendre des nouvelles, faire des photos, s’enquérir sur place de ses difficultés ou de ses réussites… etc.
Mais avant tout cela, comment réinstaurer un climat de confiance ?
________________________________________________________________
à 17h30, chez la présidente, rue Frédéric Soulié à Pamiers.
Présents : Claire, Céline, Odile, Bart, David, Nicole, Alice, Emmanuelle.
Excusés : Didier, Candice
Le CA est levé à 19h30